LETTRE Y

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Y. Comme le x, y est une inconnue en mathématiques = ignorance de soi possible. Toutefois, le chromosome y se trouve uniquement chez monsieur, d'où la valeur possible du masculin.

YANG. (voir Yin). Dans le symbole du Tao, le Yang est masculin : actif, lumineux et sec. Or, ce sont les caractéristiques du conscient, ce qui me fait penser que l'égalité avec le masculin est une erreur. En fait, pour moi, le cercle reste un symbole de l'âme (=conscient + inconscient), la zone blanche étant le conscient de Monsieur, ou celui de Madame, indifféremment. Le point blanc est la source de notre conscient, le point noir étant notre ego. Et nous sommes tous logés à la même enseigne, quel que soit notre sexe.

YAOURT. Comme tous les aliments à base de lait, le yaourt image la nourriture maternelle. Exemple : Quelqu'un me donne un yaourt, et veut m'obliger à le manger. Je résiste car je ne les aime pas. = La rêveuse essaie de résister à une mère omniprésente, qui la "gave", malgré tous ses efforts pour lui échapper.

YEUX. (voir Oeil). Symbole qui a toujours un lien avec la vision que le sujet a sur ses proches et sur lui-même.

YIN. (voir Couleurs). À la différence du Yang, le Yin est passif, sombre et humide. La tradition affirme que c'est le féminin. Je m'inscris en faux contre cette approche. Ce sont exactement les caractéristiques de l'inconscient, que celui-ci soit celui d'un homme ou celui d'une femme.

Tao. L'approche traditionnelle se justifie par deux paramètres qui sautent aux yeux aujourd'hui. Le premier, c'est que l'inconscient en tant que zone intérieure psychique, n'avait pas été identifié (il a fallu attendre Freud et le début du XX° siècle). Le second, c'est que toutes les religions ont été inventées par des hommes, puisque toutes les civilisations ont mis les femmes en retrait (pour ne pas dire en esclavage). A partir de là, il était difficile aux interprétations spirituelles de donner au sexe faible l'égalité avec le sexe dominant (inventeur, propagateur et maître de toutes les voies de réalisation). Il est temps, me semble-t-il que toutes les religions recadrent leur approche de la femme, grâce à une lecture différente des Ecritures Sacrées, dont la plate-forme commune serait l'intériorisation de tous ces écrits.

Exemples : Adam et Eve = l'aspect masculin et féminin d'un seul être humain (qu'il soit homme ou femme). Caïn et Abel = l'ego et l'âme, l'un étant le prédateur de l'autre. Jésus et Judas = l'âme et l'ego, le second étant capable de crucifier la première.

Dans cette nouvelle perspective, chaque être humain peut se retrouver et se comprendre, ce qui pourrait lui permettre à terme de devenir le maître à l'intérieur de lui-même. Car il faut bien reconnaître que toutes les exégèses de toutes les Ecritures ont échoué dans leur but avoué de rendre l'humanité meilleure. Certes, cela peut signifier qu'elles ne valent rien. Mais on ne peut exclure l'idée que leur sens profond n'a pas été compris. Dans ce cas, une interprétation différente et juste devrait avoir le résultat escompté. Comme toutes les hypothèses, celle-ci doit être vérifiée.

YOGA. (mot sanskrit : Jonction). Il s'agit d'une pratique brahmanique, cherchant à libérer l'esprit par les contraintes du corps. Mon approche personnelle, encore une fois, diffère. Le corps n'est pas notre ennemi, seul l'ego remplit ce rôle : c'est lui seul que nous devons contraindre. On retrouve ici le péché de chair des puritains, lié à la tentation dont la femme est rendue coupable. Toutes les voies sprituelles ont dérapé sur le corps (la chair) et la femme (soumise par sa faiblesse musculaire). Or, seul, l'ego est coupable. Mais quand on ne l'a pas identifié en soi-même, c'est lui qui parle à notre place. C'est lui qui accuse la chair et la femme, ce qui dénature la relation masculin-féminin.

Yoga. Pour moi, ce serait la jonction entre le féminin et le masculin en chaque être humain. On retrouve le même ordre dans les Evangiles Chrétiens : "Ce que Dieu a joint, que l'homme ne le sépare pas." = Dieu a joint notre conscient et notre inconscient (l'un portant le féminin, l'autre portant le masculin), à l'intérieur de notre âme, et celui qui les sépare, c'est l'ego. Mais il ne peut le faire que si l'homme s'est identifié à cet ennemi intérieur, au point de le laisser parler à sa place.

YOYO. Symbole probable du cordon ombilical, au bout duquel trop d'adultes se laissent diriger et manipuler. Expression possible : Jouer au yoyo avec quelqu'un = le manipuler, lui laisser un semblant de liberté, puis lui tenir la bride très court.

Bien entendu, l'ego est également capable de réduire le sujet à néant en jouant avec lui comme avec un yoyo.

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