Audrey (suite)
Rêve 98
Je suis assise sur un banc. Un vieux me parle, il est amoureux de moi, il m'aime. Il me montre deux montres, et me demande de lui montrer la plus petite. Je la lui montre. Alors, il l'emboîte dans la plus grande. "Tu vois ?" me dit-il. Je suis gênée, la situation est bizarre, il est gentil, mais je lui dis que moi, je ne l'aime pas.
Le rêve insiste sur le mot : MONTRE. Probablement pour lui montrer sa situation vis-à-vis d'un "vieux". En principe, le vieux, la vieille, symbolisent les parents dans un rêve. Elle reconnaît tout de suite son père...
J'arrive sur un plateau télé, il y a des gens, des caméras. Je vois le vieux, visage déformé, monstre enragé, il bave, grogne, essaie de m'attraper. Les gens m'expliquent que c'est un rêve artificiel, pour réaliser des tests, comme dans la téléréalité. Ils veulent voir jusqu'à quel point on peut se laisser manipuler. Les gens retiennent le vieux, il essaie de m'attraper, je me sens mal, je suis manipulée par cette organisation.
Inutile de donner une traduction, elle a tout compris, à partir du moment où elle a identifié son père.
- Cet été, il est entré dans une colère effroyable. "J'ai envie de t'emplâtrer !" Il ne l'a pas fait, mais j'ai vu d'autres fonctionnements, inattendus. J'ai deviné des traits de caractère derrière sa façade, qui m'ont mise mal à l'aise.
Je vois arriver un photographe. Il veut faire une photo de moi en train de me maquiller en clown. Je refuse. Il insiste. Mais je ne veux plus qu'on me mette en scène. Très bien : Tout le monde s'affaire pour la mise en scène de quelqu'un d'autre.
Son père attend d'elle un certain comportement, artificiel, mais qui lui convient à lui. Elle refuse, il insiste, mais elle tient bon. Son rêve semble lui suggérer que celui qui se met en scène, c'est sans doute son père qui, lui, reste dans un rôle...
(à suivre)