Rêve 65

Janvier 2013

Solution du rêve 64.

Je suis poursuivie par un détraqué, quelqu'un qui me veut du mal. Je sens plus sa présence que je ne le vois. Je traverse des appartements compliqués avec des labyrinthes, des caves, des sous-sols, des greniers. J'explore des pièces, passe par des fenêtres, arrive finalement dans un appartement qui est un gynécée. Là se trouve un ami à moi, John, affalé sur des coussins, en train de fumer un joint. Je l'appelle à l'aide, mais il me regarde en crachant au plafond la fumée, totalement détaché : "Lâche prise, c'est le seul moyen !" Mon agresseur arrive et essaie de m'étrangler. John ne réagit pas et continue à me conseiller de lâcher prise. Je reprends un peu le dessus en me défendant comme je peux et me réveille avant l'issue du combat.

Nombreux symboles maternels : Labyrinthes, caves, sous-sols... et gynécée.

Un symbole du mental : le grenier.

De John la rêveuse dit qu'il plane un peu... comme sa mère. "Ah oui ! Lâche prise, c'est son mot !"

Mais bien sûr, ça ne l'aide pas ! Quand je lui parle d'ego, elle est tout de suite convaincue. "Je suis d'un naturel gai et facile, mais je suis souvent en détresse, au bord de la déprime et je dois lutter dans ces moments-là pour ne pas sombrer dans le désespoir. J'ai vu des psys, j'ai pris des médicaments, mais ça ne me convient pas et j'ai tout arrêté. Comme si j'avais décidé d'être triste - et un jour, j'ai décidé le contraire : J'ai fait un saut quantique dans la joie ! Mais ça reste dur. Alors, l'ego, ça me parle bien !"

L'ego est un ennemi intérieur dont l'outil préféré est le mental (le grenier). Tout s'explique ! Et bien sûr, la mère de cette jeune femme est incapable de l'aider. Son côté zen est très positif, mais en l'occurence, seule la conscience de la présence de cet ennemi intérieur peut soulager la rêveuse. Du reste, elle me raconte ensuite un rêve de sérial killer...

- Un poids est parti de moi, me dit-elle, et j'ai hâte de rentrer chez moi dans ce nouvel état d'esprit.

Le combat est engagé et la victoire est au bout.

Rêve 65.

Je vois ma petite chienne adorée dans un état lamentable. Elle est presque écorchée vive, elle a des plaques d'eczéma partout sur le corps. Je veux la soigner, la guérir, mais je ne sais pas comment m'y prendre. Je vais l'emmener tout de suite chez le vétérinaire. C'est urgent. Je me réveille et suis profondément soulagée de voir que ce n'est qu'un rêve.

La rêveuse a 50 ans, des enfants et des petits-enfants, avec lesquels elle n'a pas de problèmes particuliers. Ses parents, âgés, sont en maison de retraite. Elle va les voir régulièrement une fois par semaine. Elle est veuve et a reporté toute son affection sur sa chienne, sa compagne de vie, son bébé, son dernier enfant...

Réponse le 1er Février 2013.