Rêve numéro 22

Le rêve.

Je me réfugie tous les soirs dans un souterrain, petite alcove creusée dans la terre. L'entrée est cachée, je dois gratter, ouvrir une porte en bois et me faufiler jusque dans une petite grotte ouverte sur la mer, qui entre dedans. Il y a une toute petite plage de cailloux où je peux me reposer.Tous les soirs, il faut gratter, ouvrir la porte pour accéder à cette petite grotte. Ce n'est pas agréable, c'est étroit, froid et humide, mais c'est une planque où personne ne peut me trouver. J'y suis donc à l'abri.

La rêveuse.

Il s'agit de Clarisse, la rêveuse du mois dernier. Donc, même situation.

L'interprétation.

Il y a dans ce rêve des symboles maternels classiques : le souterrain, la petite grotte et la mer illustrent très souvent l'utérus dans lequel se trouve l'enfant. S'il s'agit de la mère de Clarisse, elle doit obligatoirement la trouver : étroite, froide et pas agréable. Or, ce n'est pas son ressenti.

Il faut donc abandonner cette piste pour reprendre celle de l'ego, qui l'oblige à se cacher dans des petits boulots où elle se sent à l'étroit, mal à l'aise, avec l'impossibilité de s'épanouir. Mais son ego la persuade que là, au moins, elle sera à l'abri de la vie, que c'est le refuge dans lequel elle peut vivre tranquillement...

Cette traduction lui convient beaucoup mieux.

Lors de la séance suivante, elle a pris une décision pour sortir de l'impasse professionnelle.

Mais sa vie sentimentale est toujours en panne. Cet aspect-là est très important et il faut absolument que ça se débloque. J'aurai l'occasion de reparler de son cas.